Un vingt-deux de septembre au diable vous partites,Et, depuis, chaque année, à la date susdite,Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,Plus une seule larme à me mettre aux paupières:Le vingt-deux de...
Lire la suiteInterview
Interview de Laurent Chaineux réalisée le 19/08/2011 par Aziza Suzanne Rahmouni pour son site Questions/réponses *La poésie est-elle nécessité d'écrire « vrai » sur des ressentis réellement vécus. - Je pense que la poésie est préexistante à l'écriture...
Lire la suitePoésie
La poésie est préexistante à l'écriture bien qu'elle en émane, de même qu'elle préexiste au ressenti et s'en exhale. Elle en est le creuset et la fonte, la vigne et l'esprit de vin, la soif et l'ivresse, la coupe pleine qu'il faut vider afin qu'elle s'emplisse...
Lire la suiteLa poésie se mange crue (H. Bertrand)
Les purs désirs se propagent dans l'amertumedes mystères noués à l'aventure matriciellevont choir devant le miroir des paradoxesécoeurés de dogmes, de rites et de mytheséloges des gorges déployées C'est dingue mais ça tient tout seulça s'entretientça...
Lire la suiteL'autre moi (Lilith)
Un homme est là Derrière moi Discret et silencieux Je le devine comme une ombre Un souffle une intuition Mais je n’ai pas peur, Aucune appréhension Figée Les mains posées sur le rebord du lavabo Je sens son regard caresser mon dos encore humide, Un regard...
Lire la suiteAlborada (Cristina Castello)
Alborada Adiós — dice el dolor con voz descalzaCansado de sufrir bebe su llantoSepulta entre hierbas sus recuerdosY súbita resurrección, no tiene rostroNo es sino un lienzo en acecho al óleo.El amor solfea su cuerpo inexploradoY las magnolias de su piel...
Lire la suiteLong silence
Mes amis, Certains s'étonnent et d'autres s'inquiètent de mon silence prolongé, cela me réchauffe le coeur. Cet été restera dans ma vie celui des grands changements, changement de lieu, changement de vie... Mais la véritable raison de ce silence est bien...
Lire la suiteA toi mon ventre - Sophie Assayag
Émouvante ta chair aux encens maléfiques A ton âme sublime aux ascendants néfastesA tes larmes sans joie, à ton silence ardentA ton cœur inconscient et sa nudité "chaste" Impensable défaite où les corps s'articulentEn l'abime d'un soir et l'alcool te...
Lire la suiteJe te menace d’une colombe blanche - Maram al Masri -
Je t’ai attendu et tu n’es pas venu. Mon Dieu ! que je suis triste elles ont fané aussitôt les roses que j’avais apportées pour faire ta connaissance * Il y a de ça deux ans et quelques mois je t’ai envoyé mon imagination Il y a deux ans et quelques mois...
Lire la suiteHier je suis allé aux sources (C.E.A)
Hier je suis allé aux sources qui irriguent ma mémoire plongeant mes mains d'orpailleur dans des eaux de toutes sortes mes yeux cupides se sont allumés à bien des ors factices ces flux ne me livrèrent jamais qu'incisions vives de carmin pourpres saturées...
Lire la suiteSED NON SATIATA (Baudelaire)
Bizarre déité, brune comme les nuits, Au parfum mélangé de musc et de havane, Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane, Sorcière au flanc d’ébène, enfant des noirs minuits, Je préfère au constance, à l’opium, au nuits, L’élixir de ta bouche où l’amour...
Lire la suiteA une malabaraise (Ch Baudelaire)
Jeanne Duval par Baudelaire Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche Est large à faire envie à la plus belle blanche; A l'artiste pensif ton corps est doux et cher; Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair. Aux pays chauds...
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