A la place du ciel Je mettrai son visage Les oiseaux ne seront Même pas étonnés Et le jour se levant Très haut dans ses prunelles On dira le printemps Est plus tôt cette année Beaux yeux, belle saison Vivier de lampes claires Jardins qui reculez Sans...
Lire la suiteLes Assis
Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs, Le sinciput plaqué de hargnosités vagues Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ; Ils ont greffé dans des amours épileptiques Leur fantasque...
Lire la suiteInsecta Zadistarum
Ça a six pattes, ça n’a pas d’ailes, ça a un corps allongé, gros comme une mouche, un dos Noir au milieu, orange sur les côtés, granuleux, un peu comme une arbouse, mais qui ne se mangerait pas (ou si?). Ça se promène sur le bord de la table. Ça n’a pas...
Lire la suitePerfection
On ne s'approche de la perfection qu'à tâtons. D'abord à cause de l'obscurité puis parce que la lumière est trop vive Loran
Lire la suiteLE SONGE D'UN HABITANT DU MOGOL
Jadis certain Mogol vit en songe un Vizir Aux Champs Elysiens possesseur d'un plaisir Aussi pur qu'infini, tant en prix qu'en durée ; Le même songeur vit en une autre contrée Un Ermite entouré de feux, Qui touchait de pitié même les malheureux, Le cas...
Lire la suite