"Give me your tired, your poor, Your huddled masses yearning to breathe free, The wretched refuse of your teeming shore, Send these, the homeless, tempest-tost to me, I lift my lamp beside the golden door!" Do you remember Mr Trump ? @realDonaldTrump "Le...
Lire la suiteEchos - Agnès Schnell
Il ne suffit pas de dire mais de marteler de creuser de fixer les mots pour qu’ils prennent racine pour qu’ils dérangent et provoquent. Il ne suffit pas de voir ni de sentir ou de croire ou d’imaginer il faut se dresser dans l’énigme dans la patience...
Lire la suiteLa Chèvre. - Sabine Sicaud
L’herbe est si fraîche, ce matin, Que son velours tendre nous hante - Son velours neuf qui sent la menthe, Le jeune fenouil et le thym. La vache s’étire, gourmande, Vers le champ de trèfle voisin. Tous les verts bordent le chemin Du vert acide au vert...
Lire la suiteDésir - Renée Vivien
Elle est lasse, après tant d’épuisantes luxures.Le parfum émané de ses membres meurtrisEst plein du souvenir des lentes meurtrissures.La débauche a creusé ses yeux bleus assombris. Et la fièvre des nuits avidement rêvéesRend plus pâles encor ses pâles...
Lire la suiteQuel oiseau ivre - Tahar Ben Jelloun
Quel oiseau ivre naîtra de ton absence toi la main du couchant mêlée à mon rire et la larme devenue diamant monte sur la paupière du jour c’est ton front que je dessine dans le vol de la lumière et ton regard s’en va sur la vague retournée un soir de...
Lire la suiteIl disait - Claude de Burine
Il disait Qu'il avait besoin D'une présence Plus silencieuse qu'une lampe Qu'il attendait debout Dans la prairie des larmes Vêtu de la dépouille d'un chêne Car il était l'envoyé des rois Il disait Que rien n'était digne Qu'il lui fallait entrer Dans la...
Lire la suiteL'exilé - Claude de Burine
Je n'habite nulle part.Je n'ai plus de chair ni de cœurJe n'ai que le souvenirQui tinte comme un glas. Ma mémoire est de feuillesDe soleil et de brumesDe neige et de givreLorsque l'hiver est roi Je n'ai plus ni paysNi maison,Ni regard. Je serai le chien...
Lire la suiteLe cygne dit -
Je capture une cigogne pour l'offrir aux putains d'hier. Une cigogne sonnante et trébuchante. Avec cet oiseau-là, donné le cou battant, les pattes frêles, je désire pour cette nuit, marchand, une fille sans vergogne, aux seins durcis, à l'urine claire....
Lire la suiteMe permettez-vous ?
Dans des pays où l’on assassine les penseurs, où les écrivains sont des mécréants et où l’on brûle les livres. Dans des pays où l’on rejette l’autre, où l’on scelle les bouches et où l’on enferme les idées. Dans des pays où poser une question est blasphématoire,...
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