"Give me your tired, your poor, Your huddled masses yearning to breathe free, The wretched refuse of your teeming shore, Send these, the homeless, tempest-tost to me, I lift my lamp beside the golden door!" Do you remember Mr Trump ? @realDonaldTrump
"Le Nouveau Colosse" écrit en 1883 par Emma Lazarus, fille d’une famille de juifs portugais installée à New York, révulsée par les pogroms russes et sûre que son pays serait le refuge des réprouvés. Depuis 1903, le poème est gravé dans le bronze, au pied de la statue de la Liberté dont la torche se dresse haut dans le ciel, à l’entrée du Nouveau Monde.
LE NOUVEAU COLOSSE
Pas comme ce géant d’airain de la renommée grecque
Dont le talon conquérant enjambait les mers
Ici, aux portes du soleil couchant, battues par les flots se tiendra
Une femme puissante avec une torche, dont la flamme
Est l’éclair emprisonné, et son nom est
Mère des Exilés. Son flambeau
Rougeoie la bienvenue au monde entier ; son doux regard couvre
Le port relié par des ponts suspendus qui encadre les cités jumelles.
"Garde, Vieux Monde, tes fastes d’un autre âge !" proclame-t-elle
De ses lèvres closes. "Donnez-moi vos pauvres, vos exténués,
Vos masses innombrables aspirant à vivre libres,
Le rebut de vos rivages surpeuplés,
Envoyez-les moi, les déshérités, que la tempête m'apporte
Je dresse ma lumière au-dessus de la porte d’or !"
THE NEW COLOSSUS
Not like the brazen giant of Greek fame
With conquering limbs astride from land to land;
Here at our sea-washed, sunset gates shall stand
A mighty woman with a torch, whose flame
Is the imprisoned lightning, and her name
Mother of Exiles. From her beacon-hand
Glows world-wide welcome; her mild eyes command
The air-bridged harbor that twin cities frame,
"Keep, ancient lands, your storied pomp!" cries she
With silent lips. "Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore,
Send these, the homeless, tempest-tost to me,
I lift my lamp beside the golden door!"