Ce pays n’est qu’un vœu de l’esprit, un contre sépulcre. Dans mon pays, les tendres preuves du printemps et les oiseaux mal habillés sont préférés aux buts lointains. La vérité attend l’aurore à côté d’une bougie. Le verre de fenêtre est négligé. Qu’importe...
Lire la suiteAu peuple
Il te ressemble ; il est terrible et pacifique. Il est sous l'infini le niveau magnifique ; Il a le mouvement, il a l'immensité. Apaisé d'un rayon et d'un souffle agité, Tantôt c'est l'harmonie et tantôt le cri rauque. Les monstres sont à l'aise en sa...
Lire la suiteJe suis né troué
Il souffle un vent terrible. Ce n’est qu’un petit trou dans ma poitrine, Mais il y souffle un vent terrible, Petit village de Quito, tu n’es pas pour moi. J’ai besoin de haine, et d’envie, c’est ma santé. Une grande ville, qu’il me faut. Une grande consommation...
Lire la suiteJE VEUX D’LA POÉSIE
Je veux d’la poésie qui marche les pieds nus Et crie le poing fermé, à s’en casser la voix Le prix du sang perdu des damnés, des sans-droits, D’la poésie qui pleure et qui dort dans la rue. Je veux d’la poésie qui mouille sa chemise, Éreintée de sueur...
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