À Charles Morice De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise Rien de plus cher que...
Lire la suiteLa Planète Malade - Guy Debord (1971)
La « pollution » est aujourd’hui à la mode, exactement de la même manière que la révolution : elle s’empare de toute la vie de la société, et elle est représentée illusoirement dans le spectacle. Elle est bavardage assommant dans une pléthore d’écrits...
Lire la suiteCLANDESTINITÉ
Pour mon amour, j’aurai vainement cherché refuge dans le bréviaire des métaphores. Toute la nuit j’ai veillé sur l’absence des mots. Qu’est-ce qu’écrire sans t’écrire ? Dans la nuit, un homme est tombé. Ou un arbre. Et dans la maison d’à côté, personne...
Lire la suiteBar Kochba
Ici la mer est morte jusqu'aux rives d'Hébron et tandis que les femmes ouvertes sur le corps apportent un peu de terre sous la tête des morts les fils de Bar Kochba* roulent jusqu'au Cédron Ici on ne regarde plus par les fenêtres de peur d'apercevoir...
Lire la suiteL'Odalisque
Aux bords du Bendemir est un berceau de roses Que jusqu'au dernier jour on me verra chérir ; Le chant du rossignol, dans ses fleurs demi-closes, Charme les flots du Bendemir. J'aimais à m'y bercer d'un songe fantastique ; M'enivrant de parfums, de repos,...
Lire la suiteGuesclin - La mémoire et la mer (version originale)
Guesclin quand je t'ai vu plonger Tes vergues de roc où ça cogne Des feuilles mortes se peignaient Quelque part au Bois de Boulogne Le rite de mort aperçu Sous un divan de sapin triste Je m'en souviens j'étais perdu La Camarde est ma camériste C'était...
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