Même au fin fond de mon petit pays, je regardais ma lucarneLes convulsions du monde nous parvenait comme un lointain vacarmeSouvent la télé s'partageait avec l'ensemble du voisinageLa mondovision canapé transforme le globe en un villageLes fractions d'imaginaires...
Lire la suiteFirdaous عتبة الفردوس
A l'ombre des cèdres pubères, abreuvées du lait ruisselant des hauteurs du Sannine, les identités meurtrières enfin s'épouseront. Le vieil Hermon enlaçant Saouda la divine, Assal et Laban couleront leurs douceurs au lit d'Aïn el Arouss. Alors enfin, mon...
Lire la suiteLes yeux ouverts- extrait-
Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que...
Lire la suiteMa désolée sereine - Gaston Miron
Ma désolée sereinema barricadée lointainema poésie les yeux brûléstous les matins tu te lèves à cinq heures et demiedans ma ville et les autresavec nous par la main d'existertu es la reconnue de notre lancinancema méconnue à la cimetu nous coules d'un...
Lire la suiteInanna s'amuse
Inanna s'amuse Et ma muse rit d'Anna Sa robe lentement glisse, et tombe à ses pieds quand s'allument les cieux écarquillés. Voici la nuit venue. Là-bas la reine Anna ♩ Là-bas la reine Anna ♫ Là-bas la reine est nue Et la cour en émoi. la cour est aux...
Lire la suitePlanches
Au bras d'une porte un mur se promène Sur une table d'algues un tantinet brûlée par un soleil de fond un poisson dans l'argile façonne une rivière émergeant de brumes sombres riches d'arbres restés libres des femmes d'un blanc utile réclament qu'on les...
Lire la suiteUn jour de septembre - Françoise Ruban
Fraîcheur de l'aubePrémices au feuillage ambre de l'automnedouce langueur laine glisséesur mon cœurquand chante le silencemélodie de ton absence Cocon à peine éclos Mes motsavalanche de nuit blanchedansent sous la luneronde radieuse lumineuseFederico...
Lire la suitePOÉSIE ininterrompue - extrait - Paul Eluard
L'aile gauche du cœur Se replie sur le cœur Je vois brûler l'eau pure et l'herbe du matin Je vais de fleur en fleur sur un corps auroral Midi qui dort je veux l'entourer de clameurs L'honorer dans son jour de senteurs de lueurs Je ne me méfie plus je...
Lire la suiteLE POETE - Léo Ferré
ALORS VINT LE PRINTEMPS Extrait de L'opéra du pauvre Je voudrais que tout s'arrêtât là du temps compté des hommes Je voudrais que cette vie s'en aille comme la mer s'en va là-bas Sur les épaules dénudées de ces rochers en robe de soirée Rien qu'un moment...
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