je t’offre Apollinaire ces colchiques amers que j’ai cueillis hier à l’ombre des paupières ils sont de cette saison sans rime ni raison où la mort est poison et la vie déraison je t’offre Apollinaire la langueur monotone de ces fleurs d’automne qui empoisonnent...
Lire la suitefrancoise urban-menninger
Le temps grignote l'enfance
Le temps grignote l'enfance Dans l'armoire aux souvenirs Où dorment nos rêves Dans l'ourlet des draps blancs Les matins d'hier reviennent Avec des bouquets de printemps Qui fleurissent dans la cuisine Où ma mère chantait en repassant Le temps se cache...
Lire la suiteau bord de l'onde & Femme démone
C'est au bord de l'onde que rêve encore le monde chaque cercle d'eau enferme la clé d'un mot il suffit de laisser miroiter le fond de ses pensées dans l'eau claire d'une rivière pour y pêcher la lumière ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Femme démone reine des...
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