Sortir du trou

4 Décembre 2010

Ce poème attribué à Portia Nelson et fait partie de son livre "There's a Hole in My Sidewalk: The Romance of Self-Discovery".
C’est une métaphore puissante sur les cycles de comportement, la prise de conscience, et le cheminement vers le changement personnel, ce poème illustre le processus de prise de conscience et de changement comportemental. En psychologie, cela rappelle le cycle du changement de Prochaska et DiClemente (pré-contemplation, contemplation, préparation, action, et maintien). Le narrateur passe du déni à l'acceptation puis à l'action.

Je marche dans une rue
Il y a un grand trou dans le trottoir
Je tombe dedans
Je suis perdu… Impuissant
Ce n’est pas ma faute
Il me faut une éternité pour en sortir

Je marche dans la même rue
Il y a un grand trou dans le trottoir
Je fais semblant de ne pas le voir
Je retombe dedans
Je n’arrive pas à croire que je suis au même endroit
Mais ce n’est pas ma faute
Il me faut encore longtemps pour en sortir

Je marche dans la même rue
Il y a un grand trou dans le trottoir
Je le vois bien
Je tombe quand même dedans…c’est une habitude
J’ai les yeux ouverts
Je sais où je suis
C’est ma faute
J’en sors immédiatement

Je marche dans la même rue
Il y a un grand trou dans le trottoir
J’en fais le tour

Je prends une autre rue

Poème de Portia Nelson

Tag(s) : #Dans mon grenier, #Portia Nelson, #Prochaska

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ducrocq

04/08/2022 18:23

ce poème n 'est absolument pas d'elle!

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Loran

06/08/2022 08:59

affirmation gratuite qui aurait mérité un nom d'auteur que visiblement vous ignorez... Sans autre nom d'auteur votre commentaire est, pour rester correcte, inutile.... AUTOBIOGRAPHY IN FIVE CHAPTERS I I walk down the street. There is a deep hole in the sidewalk. I fall in. I am lost ... I am hopeless. It isn't my fault. It takes forever to find a way out. II I walk down the same street. There is a deep hole in the sidewalk. I pretend I don't see it. I fall in again. I can't believe I'm in the same place. But it isn't my fault. It still takes a long time to get out. III I walk down the same street. There is a deep hole in the sidewalk. I see it is there. I still fall in ... it’s a habit. My eyes are open. I know where I am. It is my fault. I get out immediately. IV I walk down the same street. There is a deep hole in the sidewalk. I walk around it. V I walk down another street. Portia Nelson

Loukristie

04/12/2010 12:38

Il faut souvent bien des erreurs pour comprendre que c'est tout simplement le moment de prendre un tournant dans la vie, comme si le destin finalment forçait les choses... Bises...

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Loran

10/12/2010 01:15

Merci de ta venue Lou, c'est toujours une joie pour moi de te lire.

Laurent

04/12/2010 11:18

Nous sommes toujours attirés par les même sons, les mêmes couleurs, les mêmes odeurs, les mêmes flatteries, les mêmes apprivoiseurs... Peut être est-il moins question de changer que d'apprendre à se connaître.

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Chatou

18/03/2009 19:33

"Ah ! Si c'était si simple, Je fermerais ma gueule, Je prendrais l'aller simple, J'aimerais y aller seul" L'homme n'est il pas "formaté" par son enfance, par son vécu, par ses habitudes, ne doit il pas faire un effort sur lui même pour faire le bon choix, pour en quelque sorte se "déprogrammer" ?

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Carine Geerts

15/03/2009 12:53

@ Nathalie A force de prendre des gifles, on prend conscience de ses erreurs... L'homme n'est pas condamné au déterminisme. Il reste responsable de ses actes et maîtres de son existence, de ses actions et de ses pensées... A lui de faire le bon choix !

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