Je me lève à l'aurore
elle est déjà debout
et quand je sors
Quand je marche dans les rues
elle est là je l'entends
tout autour
la terre est si petite.
Je l'entends chaque jour
je l'entends chanter et rire
je l'entends pleurer
je l'entends mourir
De Dar'a à Djezireh
De Dar'a à Djezireh
le vent souffle sur le sable
un air de liberté qu'on emprisonne
et la plainte étranglée
d'un pays qu'on accable
d'un peuple qu'on assassine
Suriyah saigne sur le sable
Des roses rouges sang
Suriyah saigne
Les roses d'un printemps
qui ne veut pas finir
Les roses d'un printemps
qui brisera ses chaines.
Loran