Mats brisés,
Coque plaintive
Et voiles déchirées...
La longue traversée
s'achève laissant au sillage
Relents de tempêtes,
Pièces flottantes
De mots en bois,
Souvenirs d'éclaircies
Et nappes d'huile
des douces heures
Aux jupes de l'Infante
Désopilée.
La côte est en vue
D'une terre nouvelle,
Havre pressenti,
Inconnue.
Voici l'ambre
D'un nouvel age.
Demain
brûler mes radeaux médusés
Aux vents de ma mémoire,
Puis contempler encore
Avant d'échoir,
L'ether.
Loran