S i j'étais dieu je prendrais incognito des vacances au Liban... Ou bien à Téhéran. Sous les traits d'une femme j'irais tirer quelques barbes et botter quelques culs bénis puis raviver la flamme En Olympie. Je me baladerais les seins nus dans les rues...
Lire la suiterecueil
Je serai là
J'entends déjà les mots désormais incongrus s'étrangler dans ma voix, Et ce bonheur nouveau qui fait battre ton coeur. Je ne te dirai plus ces choses d'autrefois mon tendre amour, mon coeur. Je resterai au port attendant une escale en chérissant le sort...
Lire la suiteJe te parlerai
J e te parlerai Je te raconterai des histoires Comme tu les aimes Le soir A la veillée. Je te parlerai De nous Je te parlerai De tout Pourtant je sais Que derrière tes grands yeux étoilés Si tu m'écoutes quand même Tu ne m'entends pas. Tu glisses doucement...
Lire la suiteDentelures
La dentelure cuivrée de tes remparts se mire aux rivières effilochées, paroles bleutées débordantes des fontaines de ton art. Au vitrail de l'infante Les canons ont tonné fondant en neige griffes et plombs qui passaient en cortège Aux couleurs de tes...
Lire la suitePlus de pieds
Plus de piedset pas de cieldes glaçons aux narineset des givres aux lèvres.Je trainais mes guenillesla poudreuse aux genouxsongeant aux heures paresseusesà l'ombre des filles.Je marchais hagardsur cette neige de voyellesdéchirées aux ramuresde syllabes...
Lire la suiteL'écrit dur
Des mots cris fusent en flot lacrymal c'est écrit là, sur la page du journal L'escriveur s'éteint - L'écrivain s'endort La mort survient Des cris vains au corps. L'écrit vain s'efface, L'écrivain passe à l'heure pile il avait choisi face C'est pile hélas...
Lire la suiteLa côte est en vue
La côte est en vue et les lueurs du port et la mer est pensive et s'étale que l'étrave fend silencieuse. La côte est en vue et les lueurs du port. Et le désir à l'eau de rejoindre l'amante et ses blancs acacias qui trempaient leur tignasse à l'encre turquoise...
Lire la suiteSur le quai du temps
Sur le quai du temps je me regarde passer le nez à la portière Je traverse le temps dans ce fichu train, déchirure éphémère d'un paysage immobile qui s'étire et se replie. Sur le quai du temps je me regarde passer sans joie et sans remord le nez sur l'horloge...
Lire la suiteRéminiscence
Les soirs d'étés Embaumés de roses ou de jasmin Il est un miroir ou je me glisse Comme dans une onde fraiche Vêtue de satin noir éclaboussé de lune . Au chant de quelques grillons noctambules Lentement la nuit s'étale Et je te vois alors, mon ange Comme...
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