Sans porte et sans serrure Un temple sans toiture tendait aux septentrions son parvis de pierre. Sur ses colonnes, point de dorure Et pas de tentures sur ses murs. Si quelques Eons Quelques divinités annoncières vinrent y séjourner Aucun concile Aucun...
Lire la suiterecueil
Jeter l'encre
Je veux me taire comme se taisent les blessures périphériques d'un corps qui n'entend plus que la douleur d'être sourde qui le ronge Je veux dissoudre ma médiocrité à l'ocre rouge de cette plage amère que la vague n'atteint plus Arrêter ma course inutile...
Lire la suiteL'abri côtier
L'été jouait sur la plage. Elle avait tissé dans les branches un nid s'y prélasssant faussement ingénue. A travers les feuilles Le soleil pointa son rai de lumière sur le corps dénudé. C'est alors que j'eus soif et qu'elle le vit. Contre un baiser Elle...
Lire la suitePlutonium
Une raideur torticole à planté son couteau dans la plèbe et hante de rumeurs assassines les rêves arboricoles. Plus tôt Ni Homme Ni bête ne percevait du ciel un tel effroi. Plût aux hommes le contentement de la flamme cuisant la pâte et noircissant les...
Lire la suiteC'est l'heure étrange
C'est l'heure étrange où chasse sur la plaine le Grand Duc affamé choisissant ses victimes. Du manoir déserté La muraille inquiétante jette ses créneaux noirs au néant de la nuit où l'astre blafard portant le voile Luit. Un remord de douves Exhale ses...
Lire la suiteDernier round
D'abord se préserver des coups les poings près du visage. Garder les yeux ouverts, Aux premières loges Voir ce qui arrive. Envelopper chaque blessure Qu'il tentera d'atteindre. Garder l'équilibre. Surtout, Ne pas avoir peur, Ne pas sombrer, Ne pas penser......
Lire la suiteRevenante
Devant l'église, sur la place ensoleillée quelques bigotes en avance rassemblées cancanaient en attendant la messe. Ma baguette toute chaude à la main j'avais fendu la troupe bêlante endimanchée pour m'asseoir en terrasse. J'y savourais un café et la...
Lire la suiteAux barbelés du temps
Aux barbelés du temps les mois d'insouciance mon âme ecchymose et les lambeaux de peau, écorchures amantes. Aux barbelés du temps la mort égratignée vint déchirer sa toge et toute dévêtue yeux noirs de jais et lèvres amarantes elle accouru vers moi, Je...
Lire la suitePoison d'avril
VersatileVersa-t-elle dans mon bolRebelleUn soupçonde cette potionVolatile ?Une poignée de vers libresPassion volubiles'entortillentse glissent et s'insinuentpuis frissonnentjusqu'en bastoutenbasD'une pageImageInsatiable et frivole.LoinDes liaisons entrelacéesAux...
Lire la suite