La modernité comme c’est déjà vieux et démodé
Demain jour férié les magasins seront tous ouverts
Effervescence d'un monde en ébullition
Les gares sont devenues silencieuses
Le cours de la vie se mondialise
Désormais tu t’affranchis de bonnes résolutions
Tu savoures chaque grain de sable qui s’écoule du sablier
Tu éternises l’instant
Tu fais le tour du monde en deux heures
Tu perds ton temps
Toute considération mise à part
La notion du temps m’échappe
Le temps est un presse-papiers
Un concept du passé où se meurent les paroxysmes
Fantôme de ta destinée
Tu te promènes seul le long des quais
Et tu médites sur les fondements de la République
Tu regardes les femmes et tu les trouves belles
Tu considères le romantisme comme une émancipation de l’esprit
Au loin deux voiliers prennent le vent du large
Aux cris des mouettes
Les journaux annoncent
Les dernières mesures gouvernementales
En matière de sécurité publique
Les valeurs boursières sont en baisse
La poudre aux yeux
Moi j’écoute Berlioz en regardant la mer..
Paul Tojean