La Macronie, notre FrenchPsycho quotidien, prend son pied manifestement en mettant les gens à genoux. Faible avec les puissants, fort, impitoyable et sans limite avec les faibles.
Le Bras de son président frappe et maltraite violemment un couple de manifestants.
Où est le couple, cette jeune femme en larmes, ce jeune homme ? Que leur est-il arrivé ?
L’homme, l’Ombre du chef de l’état, est protégé malgré ses exactions, s’ensuivent dissimulations et mensonges de l’Elysée, ivre de sa toute puissance, nait l’affaire d’état.
Benella est l’extension de Macron.
De l’Aquarius à la Contrescarpe où sont passés l’honneur et l’éthique des marcheurs et des marcheuses que je connais ?
Petit miracle d’une époque à la dérive, si les caméras de surveillance et les réseaux scannent les gens pour les pouvoirs politiques et économiques, les caméras des « médias libres » que nous sommes toutes et tous, peuvent aussi enregistrer et diffuser tout ce qui serait et sera nié. Aucune avalanche de communication, d’instrumentalisation n’empêchera de sortir les abus de pouvoir, partout, tout le temps. Nous pouvons relire désormais chaque événement, chaque manifestation, chaque marche de ces mois derniers à l’aune de contrechamps différents.
Merci à celles et ceux qui ont fait, font, feront ce travail de « révélateur » et nous permettent s’il était encore nécessaire (oui manifestement) de prendre enfin conscience de la déliquescence et de l’anachronisme de cet état tout puissant et la faillite mortifère de la République.
Dans la République selon Macron, personne n’est à sa place, JAMAIS.
Ni le président, ni son garde du corps, ni le 1er ministres, ni les ministres, ni les présidents des chambres parlementaire, ni les élus nationaux. Ni les lobbies privés.
À force de vouloir jouer tous les rôles, des tribunes, au vestiaire, au bus, au Congrès, à force d’être la négation de ses propres paroles, à force de se voir en narcisse-sauveur, la caricature encore plus ridicule de ses prédécesseurs, de personnifier tous les pouvoirs, de les concentrer en une seule main, Macron finit d’achever la démocratie française.
On dit Macron supérieurement intelligent, tout démontre dans cette affaire l’inverse. Il n’a rien compris à l’époque. Ni à ses aspirations. Ni à ses nouveaux codes et limites.
Macron n’est que le produit d’une définition du pouvoir omniprésente sur le globe mais totalement obsolète, fragile et éminemment dangereuse.
Place de la Constrescarpe. 2018.
Ci-gît la Vème République.
Ici a joui l’impunité d’Etat un 1er mai.
Désormais, les 1er mai, place de la Contrescarpe, je célébrerai les résistances à tous les Abus de Pouvoir.