Le juste restait droit sur ses hanches solides :Un rayon lui dorait l'épaule; des sueursMe prirent : "Tu veux voir rutiler les bolides ?Et, debout, écouter bourdonner les flueursD'astres lactés, et les essaims d'astéroïdes ? "Par les farces de nuit ton...
Lire la suiteDans le courant de la rêvière
"Maryé dépi 1981, li na dé gran garson i sar ankor lékol. Profésèr fransé, li asiz son travay lékritir si sak li apèl « lo mélang » : sa in manyèr ékri, i may kréol sanm fransé, i prétan farlang tout bann talibanaz i rod mèt dann bwat konsèrv (in sèl...
Lire la suiteRêver vers...
La jeune auteure Lisa Ducasse Le sommeil s’empresse par les empreintes de tes doigtsDe tracer les lignes d’un phare éclaireur de rêvesIl n’y a plus que vivre alors, plus que toi et moi Plus qu’une rive alors – oublie celle qu’on ne voit pas Elle se fera...
Lire la suiteHain-Tenys - Madagascar
Hain-Tenys("science des mots ou paroles sages") La terre est un palais qui regarde en haut,Le ciel est un palais qui regarde en bas.J'irai de l'autre côté de l'eauPrendre Rasoa aux Sept Beautés.Le roi joue avec les terres.Je joue avec les filles des hommes....
Lire la suiteILS SONT DEUX FIGUIERS
I ls sont deux figuiers à manger leurs fruits dans l’obscuritéà lancer les épluchures sur les vitrescelui qui a vue sur l’âtre raconte les colères des flammesl’aveuglement de la suiel’obstination de la marmite et de la femme à se vêtir de deuilIls la...
Lire la suiteDans le village des mères
Dans le village des mèresLes journées tiennent dans un seau d’eauLes puits réservés aux morts qui éclaboussentles murs de leur silence de suie Fatiguées d’essorer un temps humideLes femmes s’adossent à l’airS’adossent aux arbres entravés où les abeillesfont...
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