Ils sont deux figuiers à manger leurs fruits dans l’obscurité
à lancer les épluchures sur les vitres
celui qui a vue sur l’âtre raconte les colères des flammes
l’aveuglement de la suie
l’obstination de la marmite et de la femme à se vêtir de deuil
Ils la croient partie avec le chemin quand sa robe n’héberge que le vent
sa nudité taillée dans une lumière pauvre les rassure
le duvet dans ses creux les déconcerte
il provient du ventre de gallinacé tournant dans sa mort
Vénus Khoury-Ghata, Quelle est la nuit parmi les nuits