Émouvante ta chair aux encens maléfiques
A ton âme sublime aux ascendants néfastes
A tes larmes sans joie, à ton silence ardent
A ton cœur inconscient et sa nudité "chaste"
Impensable défaite où les corps s'articulent
En l'abime d'un soir et l'alcool te brûle
En la proie ridicule, indigeste toxique
La femme tentacule et ton ventre se vide.
Et ce cristal maudit, le marbre de ta voix
Achève dans la nuit l'écho du désarroi
A ton ultime effort ou se perdent les sens
Aux couleurs d'une vie indolore en substance
A ces ébats intimes où tu craches en silence
Les torts d'une folie inéluctable et franche
Au bruit que fait l'ennui lorsque tu te déhanches
En solitaire tu fuis l'abominable cri
Et toujours en l'absurde s'obstine ta fréquence
N'as-tu pour agrément que cette délivrance ?
Où jamais ne se plie le si peu d'existence
Où par l'encre et la feuille l'espoir fait offense
Et pour unique chance un tragique secret
Où la nature immense t'accorda ce reflet,
Le masque narcissique où ton ego se plait
Et maquille sans honte la pauvreté du vrai !
M'avoir abandonnée... ma mère, ma prostituée.