Ne dis rien
épargne cette vaine fatigue
à tes lèvres
à ta pauvre tête fatiguée
qui fait grise mine
un vent fou
à pleines poignées
disperse
dans la montagne
les oiseaux
qui volent tête en bas
on refait le procès
de la sélection naturelle
on écourte on écourte
il y a de grands bruits
de faux qu'on aiguise
et l'amour sur la paille
dans la grange
est rouge
CEA 19.8.2011