Silencieux tu n’oses effleurer l’émailDes sentiers brûlant de grillons et tu lèvesDes pierres sans attendre l’orage.Seule la fauvette grise en volutes marbréesT’a distrait du jour sombre. Quand le soc s’est fendu sous la violence du rocTu gardas en silence...
Lire la suiteserge bourquard
Phénix
La vie est sans aucun doute et la mort aussiDe sa force innombrable nul oiseleur distraitOmbre blanche à jamais n’enserre ce midi Mille cavaliers sous ses ordres aux visages défaits descendent vers le portEt les navires chargés de rires et de mitraille...
Lire la suiteÀ l’aube naissante
À l’aube naissantes’entendront sur les collines déployéesle cliquetis des glaives,le piétinement des chevaux,les hurlements des chiens.Les tentes seront pliées,les ordres sonneront haut et clairdans la brume fuyanteEt le ruisseau s’enflera des rêves conquérantsde...
Lire la suiteMigrations (Serge Bourquard)
Sur les lèvres noires de l’antre gît couchée la motocyclette en feu A son côté pour la veiller ce corps calciné sous un réverbère aveugle La cafetière est fumante le pain est doré Le fourgon démembré est perché sur un amas de tôles tordues et de béton...
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