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Ce n’est pas beau, tu sais, l’ordure à ta face
Et je ne souris pas à la pourriture
Sur tous les bords du détachement, tu resplendis
Que te reprocher, si ce n’est l’habitude de faire ?
Seule, la tendresse du sourire immédiat t’engage
Et ce contrat se termine sans âge
Sais-tu seulement que tu t’en fous ?
Peut-on ainsi ouvrir la route, faire merveille, aborder l’Histoire ?
Quand tu blesses, on t’attaque, la riposte foudroie. A jamais.
Tu ne cherches pas, c’est ta force. Tout vient à qui sait susurrer.
C’est l’aventure de tes couilles, mais pas de tes fesses, parce que tu n’as pas le secret…
Tu resteras le détenu des belles rencontres
Jamais en toi tu ne rentreras, jamais tu ne raconteras
Qu’aurais-tu à écrire ? Tu ne te connais pas
Ce serait entrer en toi : indicible marasme
Qui t’a aimé, toi, enfant de ton fils que tu laisses aller ?
Ton silence est le désaveu. Mais pourquoi la vie ?
 
Edith Berthuit, mai 2018
Tag(s) : #Edith Berthuit, #Dans mon grenier
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