La courbe à l'horizon
S'évase en copeaux frileux
Absorbant la lumière pourpre
De l'aube naissante
Genoux à terre
Je devine les troupeaux
Aux épaules agglutinées
Foulant l'ocre ensommeillée
Arc tendu vers le ciel
Regard traversant l'épopée
Bruyante aux accents lointains
J'attends paisiblement
Je rêve d'une planète vagabonde
Qui ne se décèle qu'à l'ombre de la nuit
Quasi invisible et bravant seule l'infini
Sans boussole étoilée pour tracer sa destinée
Céline Soblahovsky
S'évase en copeaux frileux
Absorbant la lumière pourpre
De l'aube naissante
Genoux à terre
Je devine les troupeaux
Aux épaules agglutinées
Foulant l'ocre ensommeillée
Arc tendu vers le ciel
Regard traversant l'épopée
Bruyante aux accents lointains
J'attends paisiblement
Je rêve d'une planète vagabonde
Qui ne se décèle qu'à l'ombre de la nuit
Quasi invisible et bravant seule l'infini
Sans boussole étoilée pour tracer sa destinée
Céline Soblahovsky