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Oui, celle-là!
La fée belle la bête abordée abandonnée tant d'hommes autour d'elle, débordée de corps sans le sien, à perte de corps, vaguant, papier pour corps, jusqu'au désespoir. Dis-moi la bête, si cela pleure ce qui ne se vit, dis-moi qu'elle est bien vivante dans...Le creux de ce qui s'exprime de travers. Si cela est. Je poursuis. Je ne guéris pas d'écrire, j'héroïse mon rôle, je me défends de l'obscurité. Je hurle dans l'agonie de la pensée. Je crie et devise l'inconnu. Vite. Il faut faire vite. Se jeter avant que l'on ne se referme sur le vide quotidien. La ville est un si tendre piège, le refuge des fous, refus d'être, pourtant folie. Dites-moi que coule tout le sang, et aussi, si tout l'oxygène vole par les pores de mon cher poids de mort, dites-moi que cela va dans la ville. Je cède tout. Je me décorpore, je m'évapore, je sors. Cela vaut la peine???Ensemble moi et le corps et l'autre qui tend sa main noire, et tombe sans arrêt dans l'ombre, me retiennent. Mon corps va tomber. Croyez-moi, je le laisse à la ville. Que cela vaut son poids de béton et de cendre et de pétrole! Mon ombre est lourde et coule dans la pierre quand vécue à nouveau au seuil d'un sentiment, quand l'espoir dit tout au souffle d'un corps de bord. Au prisme de la tentation d'être, erre un moi en indéfinition, en perte de sens, désanimé.
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