Aux frontons des édifices
Aux frontispices
Si haut
qu'un regard trop lourd
plus jamais ne cueille
une devise n'a plus cours
dont je porte le deuil.
Les têtes penchées
des silhouettes voûtées
qui dorment sur les trottoirs
perçoivent dans la flaque
Le triste reflet des mots
gravés jadis
sur les façades fières.
Ces lettres en toc
pâlissent et tombent
sur les parvis de glace.
Coquilles vides de mots dévoyés
livrés à l'usure des vents capitaux.
Vienne le temps du souffle nouveau
Vienne le temps du souffle nouveau
Et de la force d'un peuple
Loran