Entre tous mes tourments entre la mort et moi Entre mon désespoir et la raison de vivre Il y a l'injustice et ce malheur des hommes Que je ne peux admettre il y a ma colère Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne Il y a les maquis couleur du ciel...
Lire la suitedans mon grenier
LE FRANÇAIS
Moi qui vis à Paris depuis plus de vingt ans,Qui suis né quelque part au coeur de la Champagne,Jusqu'à ces temps derniers je m'estimais content,Mais tout est bien fini, la panique me gagne.Quand je lève mes yeux sur les murs de ma ville,Moi qui n'ai jamais...
Lire la suiteQuatrains de Omar Khâyyâm (de 1 à 10)
I Je n’ai jamais mis en collier les perles de la Prière, Ni caché cette poussière de péchés qui souille mon visage; C’est pourquoi je ne désespère pas de ta Miséricorde, Car je n’ai jamais dit que le Un était Deux. II Ne vaut-il pas mieux te dire mes...
Lire la suiteLa ballade des pendus - François Villon
Frères humains, qui après nous vivez, N'ayez les coeurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous mercis. Vous nous voyez ci attachés, cinq, six : Quant à la chair, que trop avons nourrie, Elle est piéça dévorée...
Lire la suiteSahara
SaharaMamelles de sableQui portent les caressesDes caravanesSaharaMamelles de sableQui enveloppentLa tiédeur des nuitsBleues Armand BALIMA (Voiles marines - 1979)
Lire la suiteArbres (Andrée Chedid)
Je sais des arbres Striés de leur corps à corps avec les vents Et certains dont les têtes résonnent Des contes de la brise D’autres solitaires et debout Défiant le sol renégat Et d’autres qui se ressemblent Autour d’une maison grise Je sais des arbres...
Lire la suiteUn Homme ivre sur le rail
Étendu sur le rail, un homme ivre reposeSon poing gauche est crispé sur la gourde qu'il tientIl ronfle et dort baigné dans le petit matinLa nuit sur le chemin fuit et se décompose.L'humble brise nocturne a paré tendrementSes cheveux dispersés de cendre...
Lire la suiteà Lésia
- Julienne Joséphine Gauvain alias Juliette Drouet - compagne de Victor Hugo - Lésia ! J'expire à Guernesey Des mots crapauds privés de sens Chantant aux mules amusées De jolis souvenirs d'en France Quand ton sein cloué sur mon cœur Poussait la marée...
Lire la suiteL'autre (Poésies du cancer 1975)
Il est un monde ignoré de tous les vivants Le mien ! Jamais on n'a vu pareils sortilèges Que dans mon royaume et les plus vieux sortilèges Y reposent joyeux Parmi les savants de la mort Lecteur, il te suffit de me lire pour croire En moi-même L'adolescent...
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