Se glisser dans ton ombre à la faveur de la nuit. Suivre tes pas, ton ombre à la fenêtre. Cette ombre à la fenêtre c'est toi, ce n'est pas une autre, c'est toi. N'ouvre pas cette fenêtre derrière les rideaux de laquelle tu bouges. Ferme les yeux. Je voudrais...
Lire la suitedans mon grenier
Ghetto
Pourquoi m'enfermerai-jedans cette image de moiqu'ils voudraient pétrifier ?pitié je dis pitié !j'étouffe dans le ghetto de l'exotisme non je ne suis pas cette idoled'ébènehumant l'encens profanequ'on brûledans les musées de l'exotisme je ne suis pas...
Lire la suiteJ'aime l'araignée (Victor Hugo)
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,Parce qu'on les hait ;Et que rien n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait ; Parce qu'elles sont maudites, chétives,Noirs êtres rampants ;Parce qu'elles sont les tristes captivesDe leur guet-apens ; Parce qu'elles...
Lire la suiteAube
J'ai embrassé l'aube d'été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent...
Lire la suiteLégion
Poème de Paul Eluard au groupe Manouchian Si j’ai le droit de dire,en français aujourd’hui,Ma peine et mon espoir,ma colère et ma joieSi rien ne s’est voilé,définitivement,De notre rêve immenseet de notre sagesse C’est que ces étrangers,comme on les nomme...
Lire la suiteOceano nox
Oh ! combien de marins, combien de capitainesQui sont partis joyeux pour des courses lointaines,Dans ce morne horizon se sont évanouis !Combien ont disparu, dure et triste fortune !Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,Sous l'aveugle océan à...
Lire la suite« Abus de pouvoir et ses gardes fous »
photo NAGUIB-MICHEL SIDHOM La Macronie, notre FrenchPsycho quotidien, prend son pied manifestement en mettant les gens à genoux. Faible avec les puissants, fort, impitoyable et sans limite avec les faibles.Le Bras de son président frappe et maltraite...
Lire la suiteL'art poétique (Chant IV)
Dans Florence, jadis, vivait un médecin,Savant hâbleur, dit-on, et célèbre assassin.Lui seul y fit longtemps la publique misère :Là, le fils orphelin lui redemande un père ;Ici, le frère pleure un frère empoisonné.L'un meurt vide de sang, l'autre plein...
Lire la suitefoutu tango (juin 2011) Christian Erwin Andersen
A l'amorce de la syncopeles ailes briséescommandentou infirmentle dernier envol indicible angoisseavant l'affalement certeson mourramaisde quel pied? impitoyable leitmotiv : sera ce à gaucheque s'initiera la chutesur le toboggandes déjections terminalesou...
Lire la suite