La modernité comme c’est déjà vieux et démodéDemain jour férié les magasins seront tous ouvertsEffervescence d'un monde en ébullitionLes gares sont devenues silencieusesLe cours de la vie se mondialiseDésormais tu t’affranchis de bonnes résolutionsTu...
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Chant de guerre parisien
Chant de guerre parisien Le Printemps est évident, car Du coeur des Propriétés vertes, Le vol de Thiers et de Picard Tient ses splendeurs grandes ouvertes ! Ô Mai ! quels délirants culs-nus ! Sèvres, Meudon, Bagneux, Asnières, Écoutez donc les bienvenus...
Lire la suiteLE CORBEAU - Edgar Allan Poe
Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant...
Lire la suiteAlabama
Si j'ai une fille je ne l'appellerai pas Alabama, Je ne donnerai pas ce nom au cerisier qui vient de naître près de ma maison, Ni au grand bateau que je lance parfois sur les eaux intérieures de ma tendresse. Alabama, je ne nommerai pas ainsi la joie...
Lire la suiteLe silence ne téléphone jamais - Léo Ferré
Le grand drame des solitaires, c'est qu'ils s'arrangent toujours pour ne pas être seuls. Si l'on pouvait se mettre au ras de tout'nu et partir loin, sans un, qu'un peu de cette chaleur maternelle qui est tout ce qui leur reste aux bonnes femmes… Un jour,...
Lire la suiteBabi Yar
Non, Babi Yar n’a pas de monument. Le bord du ravin, en dalle grossière. L’effroi me prend. J’ai l’âge en ce moment Du peuple juif. Oui, je suis millénaire. Il me semble soudain – l’Hébreu, c’est moi, Et le soleil d’Egypte cuit ma peau mate ; Jusqu’à...
Lire la suiteESPACE IDENTITAIRE
Parole donnée est un livret CD de poésie en musique Tu es espaceTu es lignageTu es famille étendueTu es identitéTu es célébration construitePoteau central où respire le voyageurLe Houp des massifs forestiers venu jusqu’à nousAu faîte la flèche dit le...
Lire la suiteLes baleines
Du temps qu’on allait encore aux baleines Si loin qu’ça f’sait, mat’lot, pleurer nos belles Y avait sur chaqu’route un Jésus en croix Y avait des marquis couverts de dentelles Y avait la Sainte Vierge Et y avait le Roi ! Du temps qu’on allait encore aux...
Lire la suiteLa poésie sa bouche son ventre
Je greffe mes lèvres à l’O de l’œilpour l’hirondelle chantant l’exilles mains asilesdes berceaux de l’intense Je tissepaysages-visagesde frères rassemblésj’amende l’éphémèreadossé à nos voixje suis la poésiela muse la lyre la mèrela femme et l’encre Je...
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