tu avances toujours aux confins de la nuitle feu s’est éteint où finit la patiencemême les pas sur des chemins imprévusn’éveillent plus la magie des buts braises braisesl’amour s’en souvient rien ne nous distrait de l’attente assisesur les genoux enfants...
Lire la suitedans mon grenier
Les pensées séduites par le pouvoir des roches et des forêts ...
À tous les amoureux de la Semois et des bords de Meuse, et en particulier à Florence Noël et à Pierre Gaudu pour ce qu’ils nous partagent de leur amour de la nature. Je me presse d’écrire, car avant le chant du coq il me faut dédicacer ces images. Au-dessus...
Lire la suiteC'est pas beau de copier
C opiez la haine, copiez la colèreCopiez la misère, copiez les FemenCopiez le sourire d’un enfant du YemenCopiez les larmes d’une fille en burkaCopiez la femme lapidée des SaouditesCopiez la queue pour rien à Pôle EmploiCopiez les lacrymos des migrants...
Lire la suiteJe vous souhaite de penser printemps
« Quand l'année tourne sur ses gonds, ce n'est plus le temps de gémir. Les vieilles feuilles sont enterrées, les vieilles branches sont brûlées. Les arbres font dentelle, et le ciel regarde la terre. Les bruits ne se perdent plus dans l'épaisseur ; ils...
Lire la suitePour l'arbre
S i je n’étais né homme, moi aussi Mon destin eût été celui de l’arbre : L’arbre au soleil comme sous la pluie Reste réconcilié avec ses racines Et ses feuilles. Il connaît En même temps la nuit et la lumière Sans mourir de sa connaissance. Sa dialectique...
Lire la suiteLibre éloge de la langue française
À Olivier Germain-Thomas De temps à autre il est bon et justede conduire à la rivièrela langue françaiseet de lui frotter le corpsavec les herbes parfuméesqui poussent bien en amontde nos vertiges d’ancien nègre marron. Ce beau travail me fait avancer...
Lire la suiteGrincement d’une branche tordue
Rameau déchiqueté, tordu,Lançant là depuis mainte annéeAu vent son chant sec et bourru,Sans plus de feuilles ni d’écorce,Las de cette vie surannée,Las de ne pas mourir, sans force,Inquiet en secret, mais fier.Sa voix rauque sonne, obstinée,Un été encore,...
Lire la suiteJE N’AI SU QU’HÉSITER...
Je n’ai su qu’hésiter ; il fallait accourir ; Il fallait appeler ; je n’ai su que me taire. J’ai suivi trop longtemps mon chemin solitaire ; Je n’avais pas prévu que vous alliez mourir. Je n’avais pas prévu que je verrais tarir La source où l’on se lave...
Lire la suiteDans la langue des chiens
voir son blog : http://lafreniere.over-blog.net/ S’il faut une couleur à l’encre sur la page qu’on me traduise en fleur en caresse en baiser en jargon de galet en rime de Cadou, en vers de Villon en ver dans la pomme. S’il faut du son dans mon silence...
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