La nuit charrie au fond de ses fossés fangeux la rumeur nauséeuse des relents de misère et verse à l'égout de mon oreille le cortège funèbre de ses drames. La nuit charrie dans mes oreilles les voix qui déraillent de corps qui se déchirent, des cadavres...
Lire la suitelaurent chaineux
le verbe terre
L'écriture n'est pas la vie, mais, tu l'écris... Il y a l'écrit dit et puis il y a l'écrit tu du verbe terre. Celui-là tue... Loran
Lire la suiteTrop d'ailes
illustration Michaël Zancan J 'ai appris si tôt dans mon enfance, ce pas en retrait de moi même, pour me regarder, pour me prendre dans mes propres bras et tutoyer l'autistique frontière, que parfois le monde où je gravite, ce monde dans lequel je vis...
Lire la suiteEcorchure
"Double peau d'Eros" de Robert Renard - Pastel 120 cm x 80 cm Un silence à tout rompre envahissait les jours, Ou bien était-ce le tumulte de l'ennui Assourdissant la chambre blanche horizontale ? Le temps s'était figé, privé d'heures et de nuits Sous...
Lire la suiteJeanne
"Lev shomeâ, le cœur qui écoute" - Shinta S. Zenker, peintre calligraphe - Au pied de la lettre inutile, des mots semelles, Des phrases mises en tropes, enivrées de voyelles, Vers le point culminant où flotte mon drapeau, Cheminent aux jardins de ma mémoire...
Lire la suiteLiberté, égalité, fraternité...
Aux frontons des édifices Aux frontispices Si haut qu'un regard trop lourd plus jamais ne cueille une devise n'a plus cours dont je porte le deuil. Les têtes penchées des silhouettes voûtées qui dorment sur les trottoirs perçoivent dans la flaque Le triste...
Lire la suiteEncre violette
Un poème s'est noyé sous le pont des soupirs Dans l'eau scintillante d'une nuit vénitienne. Du papier florentin gonflé de souvenirs Les mots effacés pleurent l'encre phénicienne. Un poème s'est noyé pour des mots fredonnés, Un poète s'est noyé pour des...
Lire la suiteLe blues des sans flouze
Ici on tue, ici on meurt, au nom d'Allah au nom du fric au nom de dieu ou du Bizness dans le silence ou la passion selon la règle médiatique. Ici on tue, ici on meurt au nom pèze, du fisc et du bénéfice pour les maquereaux du capital Pour les marcheurs...
Lire la suiteEtrange fleur (à propos d'honneur)
Là où les hommes s'agglutinent Là où ils s'organisent se tyrannisent se désobligent autour de leurs mines de leurs églises de leur bêtise qu'ils érigent en monuments pâles en arches triomphales jusqu'autour de leurs villes de leurs bidonvilles, Là où...
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