Liberté de Paul Eluard Liberté Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J'écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom Sur les images dorées...
Lire la suitedans mon grenier
Au chant du coq - C.E Andersen
A u chant du coq il n’est pierre qui chante sinon la mort de marbre sitôt pondu l’oeuf fragile le convoi maternel disparaît sans regret le lit des jours est de paille précaire les façades hautes des maisons Roncevaux muets des otages embarquent vers un...
Lire la suitePrévert - Citroën
Citroën À la porte des maisons closes C’est une petite lueur qui luit… Mais sur Paris endormi, une grand e lumière s’étale : Une grande lumière grimpe sur la tour, Une lumière toute crue. C’est la lanterne du bordel capitaliste, Avec le nom du tôlier...
Lire la suiteLouis ARAGON – Le conscrit des cent villages
Ecrit sous l'occupation allemande ( 1940-1944 ). Evoque le départ d'un jeune patriote pour le maquis et les combats. Prairie adieu mon espérance Adieu belle herbe adieu les blés Et les raisins que j’ai foulés Adieu mes eaux vives ma France Adieu le ciel...
Lire la suiteJ'en ai marre!
Texte de madame MJ Nachaty Moawad J'en ai marre De cette situation, de cette guerre de merde. J'ai peur pour mes enfants, pour mes parents pour ce Liban mille fois crucifié. Qu'un territoire soit proclamé pour tous les adeptes de la guerre Moi je n'en...
Lire la suitePour faire le portrait d'un oiseau
Peindre d'abord une cage avec une porte ouverte peindre ensuite quelque chose de joli quelque chose de simple quelque chose de beau quelque chose d'utile pour l'oiseau placer ensuite la toile contre un arbre dans un jardin dans un bois ou dans une forêt...
Lire la suiteSenza titolo
Sei luce, e ti respiro, quando colmi gli spazi e scende la sera; fughi la mia mente, mentre parli al mio cuore nell'unico linguaggio che conosca, carpendone l'essenza. Vivi nei miei pensieri; posso toccarti e sentire sulle dita il tuo calore permeare...
Lire la suiteLe temps (de R. Karam)
A vouloir se pencher sur tout ce qui m'etonne, Rattraper le moment, la plume sur la feuille, Pour toi qui me comprends, tout mon vouloir je donne, Un apres du passe, present dans un cercueil, Intermittant parfait comedien, Et qui revient sur scene a la...
Lire la suiteJe lis ton corps... et me cultive
Le jour où s'est arrêtéLe dialogue entre tes seinsDans l'eau prenant leur bainEt les tribus s'affrontant pour l'eauL'ère de la décadence a commencé,Alors la guerre de la pluie fut déclaréePar les nuagesPour une très longue durée,La grève des vols fut...
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