- Julienne Joséphine Gauvain alias Juliette Drouet - compagne de Victor Hugo - Lésia ! J'expire à Guernesey Des mots crapauds privés de sens Chantant aux mules amusées De jolis souvenirs d'en France Quand ton sein cloué sur mon cœur Poussait la marée...
Lire la suiteLe prix du sang
L'éternité ne dure que le temps de l'effroi qui rôde dans les cœurs dévastés comme rôdent les loups dans les rues de Souria déchirée. L'éternité ne dure que le temps de compter le poids des morts et le prix du sang au cours du yuan, au cours du rouble....
Lire la suiteL'endroit était accueillant
L'endroit était accueillant on y avait suspendu les heures. Des ilots de lumière, tamisée de rouge, accueillaient ça et là quelques ombres chinoises aux bois acajou des moucharabieh. Mon cerveau était en pause, On m'attendait, Quelqu'un me fit entrer....
Lire la suiteComme un souffle sur ma nuque - Sabrina Challal -
Sabrina.challal (Extrait - "comme un souffle sur ma nuque" -) Dites-lui Dites A l’amant au souffle renaissant Que son infinie passion Fait écho à la mienne Ah ! Redites-lui Que je languis et meurs Dans les affres de son absence Dans ses caprices erratiques...
Lire la suiteL'autre (Poésies du cancer 1975)
Il est un monde ignoré de tous les vivants Le mien ! Jamais on n'a vu pareils sortilèges Que dans mon royaume et les plus vieux sortilèges Y reposent joyeux Parmi les savants de la mort Lecteur, il te suffit de me lire pour croire En moi-même L'adolescent...
Lire la suitePoèmes pour l’Algérie heureuse
Neiges dans le Djurdjura Pièges d'alouette à Tikjda Des olivettes aux Ouadhias On me fouette à Azazga Un chevreau court sur la Hodna Des chevaux fuient de Mechria Un chameau rêve à Ghardaia Et mes sanglots à Djémila Le grillon chante à Mansourah Un faucon...
Lire la suiteQuand annoncera-t-on la mort des Arabes ? Nizar Qabbani
"Quand annoncera-t-on la mort des Arabes ?" Nizar Qabbani traduit par Abdelaziz Ben Daoud 1J'essaie, depuis l'enfance, de dessiner ces paysQu'on appelle-allégoriquement-les pays des ArabesPays qui me pardonneraient si je brisais le verre de la lune...Qui...
Lire la suiteNedje Camille Roussan
Tu n'avais pas seize ans, toi qui disais venir du Danakil, et que des blancs pervers gavaient d'anis et de whisky, en ce dancing fumeux de Casablanca. Le soir coulait du sang par la fenêtre étroite, jusqu'aux burnous des Spahis affalés contre le bar,...
Lire la suite- Poésie ininterrompue -
Extrait - Poésie ininterrompue - Paul ELUARD La première femme apparue Le premier homme rencontré Sortant du jeu qui les mêlait Comme doigts d'une même main La première femme étrangère Et le premier homme inconnu La première douleur exquise Et le premier...
Lire la suiteJe t'aime par les chemins noirs - ARAGON -
Je t’aime par les chemins noirs comme ceux-là qui n’ont demeure Et qui marchent toute la nuit toute part à se dépenser J’inscris ton nom sur tous les murs qu’avec moi mon amour ne meurt Qu’ils soient mémoire à mon murmure et preuve par où j’ai passé Où...
Lire la suite136163199
Les mystères de l'univers, les symboles, la géométrie, la magie des nombres me fascinent ! Par exemple, la somme de tous les nombres de 1 à l'infini produit une séquence qui se répète sans cesse. Cette séquence est : 1 - 3 - 6 - 1 - 6 - 3 - 1 - 9 - 9...
Lire la suiteTestament (Georges Haldas)
Je lègue à mes enfants cette aube sans couleur le pain triste les rues où je fus dédoublé Je lègue les fontaines qui m’ont parlé la nuit les wagons solitaires et les ormes coupés Tous les recoins obscurs et les hangars déserts Et mal interprétés les rêves...
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