En automne, les grives viendraient s'y reposer, attirées par les baies au rouge vif du sorbier des oiseleurs. Le baron R. Montherme Levant ensuite les yeux, la bonne vieille vit comme la bise tourmentait les arbres et dissipait les traces des corneilles...
Lire la suiteLES DOIGTS DE LA MAIN (gaspard de la nuit)
illustration d' Auguste Leroux Une honnête famille où il n'y a jamais eu de banqueroute, où personne n'a jamais été pendu. La parenté de Jean de Nivelle Le pouce est ce gras cabaretier flamand, d'humeur goguenarde et grivoise, qui fume sur sa porte,...
Lire la suiteEthiopie
et je vis ce conte byzantin publié par les pluies sur les fortes épaules de la montagne dans l'alphabet fantasque de l'eucalyptus et de vrai au nom du baobab et du palmier de mon cœur Sénégal et de mon cœur d'îles je saluai avec pureté l'eucalyptus du...
Lire la suiteLes yeux de la langue
Au plus loin dans la maison du père.Ce matin, le premier en terre américaine, en cette année 1996, ces mots en moi : -Tu négocies toujours avec ton pays, mais mal. Tu veux le quitter et ne pas le quitter, l’oublier et ne pas l’oublier, le maudire et le...
Lire la suiteMaison à vendre - Diane Meunier
Quand nous vendrons la maison nous irons en Ecosselui à dos de rhinocéros moi à dos de chameau Quand nous vendrons la maison nous mangerons du nougat avec les doigts de pieddes ananas des artichauts et des tas de petits morceaux Quand nous vendrons la...
Lire la suiteJe suis d’un pays
Je suis d’un pays blessé par son histoireUn pays de mornes rougesUn pays fonds-massacresUn pays qui trébuche après chaque cycloneEt se redresse sur ses jambes de palmierUn pays qui se souvientEt circule dans le tunnel de sa mémoireJe suis d’un pays coléreuxEt...
Lire la suiteCe matin, je ne sais plus rien (fragment)
"Promenade cosmique" Diane Meunier printemps 2013 sur bois mélaminé 100x100cm Certes, on "fait" parfois l'artiste pour de mauvaises raisons : être admiré, considéré, aimé, célébré... pour se faire plaisir, du bien, du mal...à soi-même…ou aux autres..."Faire"...
Lire la suiteà une morte
tu avances toujours aux confins de la nuitle feu s’est éteint où finit la patiencemême les pas sur des chemins imprévusn’éveillent plus la magie des buts braises braisesl’amour s’en souvient rien ne nous distrait de l’attente assisesur les genoux enfants...
Lire la suiteLes pensées séduites par le pouvoir des roches et des forêts ...
À tous les amoureux de la Semois et des bords de Meuse, et en particulier à Florence Noël et à Pierre Gaudu pour ce qu’ils nous partagent de leur amour de la nature. Je me presse d’écrire, car avant le chant du coq il me faut dédicacer ces images. Au-dessus...
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