Ma chair a fondu comme cire Pour nourrir La flamme triste des nuits de sueur, La flamme torse des douleurs. Je ne pèse plus guère que le poids de mes os, avec un peu de peau Flétrie comme emballage. Oh ! J'ai d'abord refusé mon image ! "Déclarez-vous...
Lire la suiteJe t'aime et je mens
Comment ne pas céder à la panique coincée dans l’étau de la foule aveugle des hommes qui courent se bousculent bras ventre et coeur tendus vers un but fantasmé persuadés du bien-fondé de leur espoir d’un ailleurs illusoire romanesque échappatoire éternité...
Lire la suiteTABLEAUX FRIOULANTS
Sans manteau, dans l'odeur de jasmin je me perds dans ma promenade vespérale, respirant – avide et prostré, jusqu'à ne plus exister, à être fièvre dans l'air, la pluie qui germe et le ciel bleu qui plombe durement sur les chaussées, signaux, chantiers,...
Lire la suitePoèmes
Poèmes... qu’on peut pas lire, à peine écrire avec des mots qui bougent tout le temps qui tiennent pas droit dans leurs notes et qui titubent sans a(e)ncre sans amarre sans mât, mais mais mais peut-être... à voir pour ses couleurs ses douleurs ses ecchymoses...
Lire la suiteUn nuage dans ma main
Ils ont sellé les chevaux Ils ne savent pourquoi Mais ils ont sellé les chevaux dans la plaine La place était prête pour sa naissance Une colline enfouie sous le myrte de ses pères se retourne de-ci de-là, Dans les Livres, les rangs d’oliviers brandissent...
Lire la suiteMESSAGER
Des longs murmures de nos silences Aux nues slamées de tes fragrances J’entends les verves d’une essence Ourler mon âme au fil des sens Messager Voici mon cœur Devant l’autel de ses mots Emporte-le comme un écho A la syntaxe des roseaux A l’aube turquoise...
Lire la suiteA Toulouse, ce matin-là...
A Toulouse, ce matin-là, ce matin-là après tant d'autres, la Garonne passait les ponts... A Toulouse, ce matin-là, pas un matin comme les autres, la Garonne passait les ponts, et, sous un beau ciel de campagne, un ciel de février, souviens-toi, de Grenade...
Lire la suiteOrchidée nègre
Orchidée nègre tresse sauvage de mon désir tes yeux de foudre en vacances rejettent l’ailleurs saignant le pain de mes guitares voleuses d'été de tous mes lieux de pierres Quand ma mémoire en friches prend appui sur le zinc tes raisins bousculent mon...
Lire la suitePavane de la virgule
« Quant à Moi !», dit la Virgule, J’articule et je module ; Minuscule, mais je régule Les mots qui s’emportaient ! J’ai la forme d’une Péninsule ; A mon signe, la phrase bascule. Avec grâce, je granule Le moindre petit opuscule. Quant au Point ! Cette...
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