Il est un monde ignoré de tous les vivants Le mien ! Jamais on n'a vu pareils sortilèges Que dans mon royaume et les plus vieux sortilèges Y reposent joyeux Parmi les savants de la mort Lecteur, il te suffit de me lire pour croire En moi-même L'adolescent...
Lire la suitePoèmes pour l’Algérie heureuse
Neiges dans le Djurdjura Pièges d'alouette à Tikjda Des olivettes aux Ouadhias On me fouette à Azazga Un chevreau court sur la Hodna Des chevaux fuient de Mechria Un chameau rêve à Ghardaia Et mes sanglots à Djémila Le grillon chante à Mansourah Un faucon...
Lire la suiteQuand annoncera-t-on la mort des Arabes ? Nizar Qabbani
"Quand annoncera-t-on la mort des Arabes ?" Nizar Qabbani traduit par Abdelaziz Ben Daoud 1J'essaie, depuis l'enfance, de dessiner ces paysQu'on appelle-allégoriquement-les pays des ArabesPays qui me pardonneraient si je brisais le verre de la lune...Qui...
Lire la suiteNedje Camille Roussan
Tu n'avais pas seize ans, toi qui disais venir du Danakil, et que des blancs pervers gavaient d'anis et de whisky, en ce dancing fumeux de Casablanca. Le soir coulait du sang par la fenêtre étroite, jusqu'aux burnous des Spahis affalés contre le bar,...
Lire la suite- Poésie ininterrompue -
Extrait - Poésie ininterrompue - Paul ELUARD La première femme apparue Le premier homme rencontré Sortant du jeu qui les mêlait Comme doigts d'une même main La première femme étrangère Et le premier homme inconnu La première douleur exquise Et le premier...
Lire la suiteJe t'aime par les chemins noirs - ARAGON -
Je t’aime par les chemins noirs comme ceux-là qui n’ont demeure Et qui marchent toute la nuit toute part à se dépenser J’inscris ton nom sur tous les murs qu’avec moi mon amour ne meurt Qu’ils soient mémoire à mon murmure et preuve par où j’ai passé Où...
Lire la suite136163199
Les mystères de l'univers, les symboles, la géométrie, la magie des nombres me fascinent ! Par exemple, la somme de tous les nombres de 1 à l'infini produit une séquence qui se répète sans cesse. Cette séquence est : 1 - 3 - 6 - 1 - 6 - 3 - 1 - 9 - 9...
Lire la suiteTestament (Georges Haldas)
Je lègue à mes enfants cette aube sans couleur le pain triste les rues où je fus dédoublé Je lègue les fontaines qui m’ont parlé la nuit les wagons solitaires et les ormes coupés Tous les recoins obscurs et les hangars déserts Et mal interprétés les rêves...
Lire la suiteAnathème
Anachorète monolithe Un souffle pousse ses racines et enfle dans la lumière nue l'heure neigeuse du thé. Peut être que dans les résidus de vide du langage myosotis comme un bruissement qui passe L'ivre rêve à tous les lendemains qui ventent sur Syllepse...
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