Je partirai demain pour cet étrange ailleurs cet ailleurs improbable où la chair n'a pas cours. Je laisserai demain cet habit bien trop lourd sans avoir d'autre choix qu'apprivoiser mes peurs, sans avoir d'autre choix que d'injurier le sort qui m'infligea...
Lire la suiteFin de saison
Vierge noire
© Thomas Bw H aut veuvage inhalé sous le voile Une vierge noire en grand deuil, paupière sourde, visage pâle. A la tristesse de son oeil quelque diablerie s'immisce envoûtant mon regard. Déraisonnables prémisses, Dents sang soir Qu'à la braise de ton...
Lire la suiteRêve sanglant
© TomaBw 2007 L'acier froid de l'hiver a poignardé le ciel juste après ton départ Et sur mes rives exsangues où cristallisent mes vers s'est déposé le sel de ma morte langue et de ses rêves barbares. Là, sous ce lac rubicond où saigne le remord des soleils...
Lire la suiteCe qu'il me reste
L'arbre est dans le fruit mon amour bien avant le ver. Un beau jour vers midi au sortir de l'hiver, tu t'en souviens peut-être, au cœur d'une pomme ses pépins en offrande tu vis une étoile apparaître. L'arbre est dans le fruit mon amour bien avant l'hiver....
Lire la suitecelui que vous appelez Dieu
Si celui que vous appelez Dieu, Quel que soit son Nom, est infiniment juste et bon, s'il est, comme semblent le dire vos religions, cet Amour Universel principe de toute chose, dites moi comment ce "Très haut et très miséricordieux", si loin de toutes...
Lire la suiteDema
Insidieux L'Homme créa. Ainsi dieu créa l'Homme. Femme et homme En un les deux Zénith et Nadir Dans l'émeraude. Moitié Tant que plénitude. Cantique des Quantiques Conscient du glaive Inconscient de Coupe Sans voile sur le feu S'épousent. Ish et Isha debouts...
Lire la suiteFat Oie
Des vierges en paradis ça la fit rire. Et puis, faut bien le dire, De la lettre, l'esprit est hors d'atteinte Quand c'est son pied que l'on vénère La barbe dans le sang. Sale affaire Sale affiche, Le souf'y manque Et l'oie habite la haine Ça la fit taire,...
Lire la suiteRegard perdu dans le temps
Regard perdu dans le temps Un poème de Maggy De Coster Je vois passer le temps Comme une traînée de chiens sans museaux Le temps c'est une meute de désespoirs Qui s'engueulent dans les volutes des printemps perdus Et qui s'enchevêtrent dans l'entrebâillement...
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