La nuit charrie au fond de ses fossés fangeux la rumeur nauséeuse des relents de misère et verse à l'égout de mon oreille le cortège funèbre de ses drames. La nuit charrie dans mes oreilles les voix qui déraillent de corps qui se déchirent, des cadavres...
Lire la suiteJ'aurais aimé
J'aurais aimé croire en l'homme comme ces nouveaux poètes humanistes que le pluriel n'effraie plus quand l' ego se met à briller. J'aurais aimé écrire liberté au pied des remparts pour les voir s'effondrer. J'aurais aimé chanter l'humanité terrassant...
Lire la suitele verbe terre
L'écriture n'est pas la vie, mais, tu l'écris... Il y a l'écrit dit et puis il y a l'écrit tu du verbe terre. Celui-là tue... Loran
Lire la suiteFrancopolis
91 ième Édition - décembre 2011 Ce mois ci la revue Francopolis me fait l'honneur de son salon en publiant cinq de mes poèmes. J'ai pour Francopolis une tendresse toute particulière puisque c'est là que pour la première fois mes balbutiements poétiques...
Lire la suiteEt comme si (Maram al-Masri)
Et comme siune voix étouffée me parvenaitvers laquelle mon oreille se tendcomme si quelqu'un pénétrait mes entrailleselle lui prête l'oreilleet de temps à autre capte l'onded'un signalelle l'habille d'un corpsqui devient voixd'abord chuchotéepuis qui...
Lire la suiteTrop d'ailes
illustration Michaël Zancan J 'ai appris si tôt dans mon enfance, ce pas en retrait de moi même, pour me regarder, pour me prendre dans mes propres bras et tutoyer l'autistique frontière, que parfois le monde où je gravite, ce monde dans lequel je vis...
Lire la suiteEcorchure
"Double peau d'Eros" de Robert Renard - Pastel 120 cm x 80 cm Un silence à tout rompre envahissait les jours, Ou bien était-ce le tumulte de l'ennui Assourdissant la chambre blanche horizontale ? Le temps s'était figé, privé d'heures et de nuits Sous...
Lire la suiteJeanne
"Lev shomeâ, le cœur qui écoute" - Shinta S. Zenker, peintre calligraphe - Au pied de la lettre inutile, des mots semelles, Des phrases mises en tropes, enivrées de voyelles, Vers le point culminant où flotte mon drapeau, Cheminent aux jardins de ma mémoire...
Lire la suiteLiberté, égalité, fraternité...
Aux frontons des édifices Aux frontispices Si haut qu'un regard trop lourd plus jamais ne cueille une devise n'a plus cours dont je porte le deuil. Les têtes penchées des silhouettes voûtées qui dorment sur les trottoirs perçoivent dans la flaque Le triste...
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