Un homme est là Derrière moi Discret et silencieux Je le devine comme une ombre Un souffle une intuition Mais je n’ai pas peur, Aucune appréhension Figée Les mains posées sur le rebord du lavabo Je sens son regard caresser mon dos encore humide, Un regard...
Lire la suiteAlborada (Cristina Castello)
Alborada Adiós — dice el dolor con voz descalzaCansado de sufrir bebe su llantoSepulta entre hierbas sus recuerdosY súbita resurrección, no tiene rostroNo es sino un lienzo en acecho al óleo.El amor solfea su cuerpo inexploradoY las magnolias de su piel...
Lire la suiteLong silence
Mes amis, Certains s'étonnent et d'autres s'inquiètent de mon silence prolongé, cela me réchauffe le coeur. Cet été restera dans ma vie celui des grands changements, changement de lieu, changement de vie... Mais la véritable raison de ce silence est bien...
Lire la suiteA toi mon ventre - Sophie Assayag
Émouvante ta chair aux encens maléfiques A ton âme sublime aux ascendants néfastesA tes larmes sans joie, à ton silence ardentA ton cœur inconscient et sa nudité "chaste" Impensable défaite où les corps s'articulentEn l'abime d'un soir et l'alcool te...
Lire la suiteJe te menace d’une colombe blanche - Maram al Masri -
Je t’ai attendu et tu n’es pas venu. Mon Dieu ! que je suis triste elles ont fané aussitôt les roses que j’avais apportées pour faire ta connaissance * Il y a de ça deux ans et quelques mois je t’ai envoyé mon imagination Il y a deux ans et quelques mois...
Lire la suiteHier je suis allé aux sources (C.E.A)
Hier je suis allé aux sources qui irriguent ma mémoire plongeant mes mains d'orpailleur dans des eaux de toutes sortes mes yeux cupides se sont allumés à bien des ors factices ces flux ne me livrèrent jamais qu'incisions vives de carmin pourpres saturées...
Lire la suiteSED NON SATIATA (Baudelaire)
Bizarre déité, brune comme les nuits, Au parfum mélangé de musc et de havane, Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane, Sorcière au flanc d’ébène, enfant des noirs minuits, Je préfère au constance, à l’opium, au nuits, L’élixir de ta bouche où l’amour...
Lire la suiteA une malabaraise (Ch Baudelaire)
Jeanne Duval par Baudelaire Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche Est large à faire envie à la plus belle blanche; A l'artiste pensif ton corps est doux et cher; Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair. Aux pays chauds...
Lire la suiteLa cigarette (Jules Laforgue)
Oui, ce monde est bien plat ; quant à l'autre, sornettes. Moi, je vais résigné, sans espoir, à mon sort, Et pour tuer le temps, en attendant la mort, Je fume au nez des dieux de fines cigarettes. Allez, vivants, luttez, pauvres futurs squelettes. Moi,...
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