
On ne s'approche de la perfection qu'à tâtons. D'abord à cause de l'obscurité puis parce que la lumière est trop vive Loran
Lire la suiteOn ne s'approche de la perfection qu'à tâtons. D'abord à cause de l'obscurité puis parce que la lumière est trop vive Loran
Lire la suiteJadis certain Mogol vit en songe un Vizir Aux Champs Elysiens possesseur d'un plaisir Aussi pur qu'infini, tant en prix qu'en durée ; Le même songeur vit en une autre contrée Un Ermite entouré de feux, Qui touchait de pitié même les malheureux, Le cas...
Lire la suiteEst-il possible, pense-t-il, qu’on n’ait encore rien vu, reconnu et dit de vivant ? Est-il possible qu’on ait eu des millénaires pour observer, réfléchir et écrire, et qu’on ait laissé passer ces millénaires comme une récréation pendant laquelle on mange...
Lire la suitej’ai vu ses yeux Un bel étang de femme-saule perdue dans un espace étrange Le songe lointain des contrées et ses lèvres d’oiseau mouillées Si bien que du bout de mes doigts j’aurais voulu les essuyer Comme au matin, une fontaine, son sourire d’enfant...
Lire la suiteL’effort humain n’est pas ce beau jeune homme souriant debout sur sa jambe de plâtre ou de pierre et donnant grâce aux puérils artifices du statuaire l’imbécile illusion de la joie de la danse et de la jubilation évoquant avec l’autre jambe en l’air la...
Lire la suiteJ'écris avec ma chair : c'est une vaste blague. J'écris avec mon sang : c'est un joli mensonge. J'écris pour découvrir un jour la vérité comme on découvre un jour un colibri au fond des fleurs : c'est du mélo. J'écris par besoin de mystère, afin de devenir...
Lire la suiteMoi qui voudrais tout dire et ne rien exprimer. Moi qui voudrais être matière, anti-matière, et le passage entre l'oiseau et l'océan. Moi qui voudrais ne rien lâcher, ne rien saisir, songe mais chair, squelette mais regard, absence et peur de cette absence,...
Lire la suiteJe déchire la table et j'insulte le visiteur invisible et l'ami qui ne vient jamais. Se concertent hors de ma vue bouteilles, chaises, œufs. Je dors, un œil sous chaque aisselle. Et le visage pur. L'ombre du sang, sur la vitrine complice, amène un fouillis...
Lire la suiteLac-talisman. Dès qu'on le touche L'image sort des joncs. Et la légende Aquatique suspend la pesanteur. L'eau pour l'esprit qui marche est quartier de lune. Les poissons émigrent du songe jusqu'aux filets Que Simon tissa du réel. Toute écriture devient...
Lire la suiteVous ne comprenez rien à rien. Vous êtes la chienlit de ce pays. L’horreur de l’Homme s’est incarnée en vous. Depuis une moitié de siècle que vous nous mentez, vous manigancez, vous assassinez. Vous êtes la honte de mon pays. La honte à la solde des plus...
Lire la suiteJe crache sur la braise incandescente des lilas Avec le petit frère Arthur qui ( pour cause de grande mise en herbe additionnelle ) n'est pas là ! Je piétine des eaux, belles comme des flammes La flache, où galvaudaient les pas du doux infâme. Toute la...
Lire la suiteJe plante un arbre sec dans le ventre du feu La mèche usée du jour charbonne sous la pluie Naissent les bruits du soir, j'entends rentrer les bœufs La pendule a moulu des minutes de suie. Je suis plus près de toi, qui brouilles le parcours Et qui laisses...
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